mdby……MATTHIAS KAISER

A1_MATHIAS KAISER_stack_vase_h_33cm
A2_MATHIAS KAISER__bowl_vase_h_50cm
A3_MATHIAS KAISER_bauhaus_teapot_with_iron_handle
A4_MATHIAS KAISER_bauhaus_kyusu
A5_MATHIAS KAISER_shifted_cup
A6_MATHIAS KAISER_madara_wayward_vase
A7_MATHIAS KAISER_gold_plates
A8_MATHIAS KAISER_goldteapotImages des produits par Jens Preusse
A9_MATHIAS KAISER__photo credit- Michael Turkiewicz(4)
A10_MATHIAS KAISER__photo credit- Michael Turkiewicz(3)
A11_MATHIAS KAISER__photo credit- Michael Turkiewicz(2)Studio images par Michael Turkiewicz

L’année dernière j’ai voyagé au Japon, et je suis resté fascinée avec sa culture, son travail artisanal, ses travaux en porcelaine, tout, et le travail Matthias Kaiser, ça a été pour moi comme un revival de ces jours là. Son travail a beaucoup de caractère et nous lui avons demandé, pour pouvoir l’entendre mieux.

Après avoir étudié à New York et à Vienne, vous avez appris avec deux céramistes maîtres japonais à Seto et à Karatsu, et après cette étape, vous avez voyagé en Inde et vous avez vécu 13 ans en Iran … .Comment es que vous êtes rendu compte de ce que vous vouliez faire c’était de créer des objets avec vos mains?
Je suis allé à New York étudier de la musique initialement, mais après avoir pris une classe de céramique, je suis resté accroché à la céramique. Le fait d’étudier dans l’école de dessin Parsons, m’a donné la connaissance de base des formes, des émaillés et des techniques d’enfourné, mais tôt je me suis rendu compte que le niveau le plus haut de sofistification s’était rejoint dans l’est, en Chine, en Corée et au Japon. Les enfournés de céramique à une haute température revenaient en faisant depuis plus de 1.500 ans avant qu’en Europe, par ce qu’il y a une longue tradition et un degré de raffinement très avancé, dans la technique, et dans le sens esthétique. Mes apprentissages au Japon ont contrecarré le style de l’éducation reçue dans l’université et ça m’a généré, nous pourrions dire, une plus grande perception des aspects du travail manuel, de son appréciation et de son utilisation. Durant beaucoup de voyages en Inde, et de longs séjours en Iran (bien que je ne sois pas arrivé à vivre là-bas d’une manière permanente), ma vision des principes basiques de la vie se sont adaptés, ce qui m’a provoqué une période interne de confusion, mais basiquement ma pensée a été agrandie et une autre dimension a été ajoutée à mon monde sensoriel.

A-t-il été dur quand vous avez commencé?
Oui, dans tous les aspects. Il m’a pris du temps pour arriver à un niveau dans celui où je me sente confortable en montrant mon travail au public et m’a pris beaucoup d’années jusqu’à ce que j’aie été capable de vendre. Même maintenant, je suis très passionné avec l’objet, comme pour être intelligent en ce qui concerne son marketing.

Vous travaillez seul, est-on ce que vous cherchiez?
Je ne me considère pas un bon compagnon d’équipe

Dans vos travaux de porcelaine et de grès, traitez-vous de montrer de différentes choses à travers de la différence du matériel?
Je permets au matériel d’avoir une voix et permets que les traces du processus de fabrication soient visibles, comme fontaine de documentation de la pièce. Avec de la porcelaine et du grès je révèle différentes références historiques et contemporaines sur la base de la forme, la fonction, ou le type de travail.

Vos travaux en porcelaine semblent être basés sur des concepts géométriques, l’objet dénommé « stack vase », ‘ 5 bowl vase’ que c’est comme une pagode … ‘ white facet vase ‘ … . La géométrie est importante pour vous comme pour la montrer à votre travail?
La géométrie peut donner une claire structure à la pièce, mais c’est le bilan entre sa rigidité et l’irrégularité instable ce qui génère la tension appropriée dans un objet.

Quel est le concept des ‘ plats irrégulières ‘, de montrer différentes textures?
Ils se sont convertis en paysage ténu de tons en gris et blancs qui peuvent être utilisé comme un rideau de fond amorphe, pour organiser n’importe quelle chose ou rien.

Vous utilisez de diverses techniques japonaises, comme ‘hake’, ou le fait d’enfourner les objets sur le gros sable, qui lui donne sur la pièce un ‘coup’ différent de ce que j’ai vu jusqu’à présent, je les adore. Essayez-vous d’améliorer ces techniques, en les utilisant de différentes formes ou avec des objectifs différents de l’usage traditionnel?
Parfois j’utilise des méthodes traditionnelles d’une manière exagérée même absurde, comme la base en sable dans certains objets, ce qui devient partie intégrante de la pièce et on perd l’objectif qu’elle avait initialement comme support pour l’enfourné.

Est-ce que vous prenez inspiration de quelque céramiste européen?
J’aime le travail du défunt Hans Coper, et le travail de beaucoup d’artisans inconnus du passé, spécialement des artisans allemands et hollandais du 16e et 17e siècle. Entre les contemporains, un favori est Morten Lobner Esperson.

Les couleurs ne font pas de partie de votre travail en porcelaine comme un sujet important, et en grès, vous utilisez de l’émail ‘tenmoku’, des émaux d’oxydes métalliques ou seulement des couleurs pâles, quelle est la raison?
La forme, la texture, la couleur, la taille, le poids et la fonctionnalité déterminent la sensibilité d’un travail. Dans la manière dans laquelle ils se procurent, sa création est basée. Je mets beaucoup d’attention à faire les formes qui sont une accumulation de détails subtils, de limitations et d’omissions. La décoration de la couleur et de la surface tendent à me distraire de l’essence de l’objet, par cela je les utilise avec mesure.

J’adore votre pièce ‘wayward tenmoku’, où je pourrais la trouver si je veux l’acheter ? Ce serait une pièce unique, parce que vous faites toutes les pièces l’une à l’une … .. Les dénombrez-vous d’une forme?
Vous pouvez trouver la pièce ‘wayward tenmoku’ dans la galerie Hedge à San Francisco, dans Richard Ostell à New York, dans Analogue life à Nagoya et dans Gallery feel art zero/shop 22 à Nagoya.
Elles ne sont pas dénombrées, mais elles ont des différences de la taille et des proportions grâce à sa nature manuelle.

Faites-vous une marque pour reconnaître vos objets?
J’utilise le M gravée, comme ma signature

Dessinez-vous tous vos objets avant de commencer à les créer? Ou avez-vous une idée dans la tête et vous travaillez avec le matériel?
Ça dépend, je dessine beaucoup, mais quand je commence une pièce, elle prend souvent une vie et on finit par changer dans quelque chose inespéré. Les plus grandes progressions sont obtenues en faisant, en ne pensant pas.

Lequel serait un projet idéal à développer?
N’importe quel projet qui me fasse améliorer et apprendre.

Qu’est-ce qui est la beauté pour vous?
La beauté absolue n’existe pas pour moi, elle dépend toujours de l’espace, de la lumière, de l’atmosphère.
Mais invariablement elle inclut quelque chose qui est cassé et qui est intact, comme dans l’existence humaine.

Racontez-nous comme c’est un jour normal dans votre vie …
Je me lève à 9 heures du matin, prends un petit déjeuner sain et commence à travailler dans l’étude à 10 heures. Normalement, il y a une grande variété de tâches dont s’occuper. Faire de nouvelles pièces, découper, préparer la porcelaine ou les émaillés, s’abattre et décharger le four, suivre l’enfourné, nettoyer les pièces récemment enfournées ou empaqueter celles qui doivent être envoyées aux clients. Je continue jusqu’à l’heure de manger qui est à 3 heures ou 4 de l’après-midi.
Alors je reviens à l’étude, et continue à travailler jusqu’à 10 heures ou 11 de la nuit.
Pendant la soirée, je réponds aux e-mails, fais des recherches et pense aux nouveaux dessins. Je me couche à 2 heures du matin, les 7 jours de la semaine. Je ne me prends jamais un jour libre, seulement quand je pars de la ville. Peut-être c’est la raison pour la quelle je voyage très souvent.

Vous dédiez du temps de votre travail aux publications pour vous faire connaître et augmenter des ventes, ou avez-vous quelqu’un qui vous aide?
Des collaborations et des associations aident à faire ce travail. J’investis de l’argent et du temps dans une présence actualisée sur Internet, mais je n’ai pas d’agence de relations publiques.

Qu’est-ce qui est le plus difficile de votre travail?
Mon point de vue personnel de la création ne me donne pas beaucoup de marge de manœuvre pour résoudre des fautes.
On peut être acceptée et être interprétée comme partie du travail s’ils joignent dans le contexte, mais les éliminer ou les cacher, ce n’est pas ma philosophie. Donc j’ai seulement une opportunité pendant les différentes étapes qui se succèdent jusqu’à avoir la pièce terminée. Si quelque chose ne fonctionne pas, il est temps de revenir au commencement.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus de votre travail?
J’aime sa diversité, la combinaison de défis physiques et intellectuels.
Je peux m’occuper de diverse habileté.

Lequel a été votre grand succès jusqu’à présent?
Le triomphe après avoir réalisé bien une forme simple.

Quel est votre grand rêve pour l’avenir?
Avoir plus de succès.

Un conseil?
Soit curieux!

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