Le fait de faire partie d’une famille d’artistes, n’a pas empêché que JANAKI LARSEN, on dédie aussi au travail artistique, elle est céramiste, et ici vous pouvez voir l’énergie et la sincérité qu’elle transmet dans son interview.

Janaki, les éléments en céramique que vous faites sont très jolis, mais je voudrais que vous expliquez pourquoi vous dites que vous aimez le « sale », parce que votre travail donne une image de pureté et de propreté impressionnant, pourriez-vous nous l’expliquer?
J’adore que le matériel utilisé pour faire des pots, soit principalement le boue. Bien qu’il soit sale, la boue a une facilité incroyable pour être hautement raffiné et délicat comme la porcelaine chinoise, ou brute comme le Japonais Shigaraki.

Ayant une famille d’artistes, a-t-il été dur au commencement ?
Quand j’ai commencé mes études dans Emily Carr, j’étais convaincu de ce que je ne voulais pas être, céramiste comme mes parents. Il a été à la fin de mes études, quand j’ai commencé à faire des pots. Quand j’étais plus jeune, c’était plus important pour moi le fait d’avoir une identité artistique séparée de celle-là de mes parents, mais maintenant, je crois que c’est un honneur être partie de la tradition familiale. Je vois que ces traditions manuelles, qui se sont hérites, disparaissent, et je crois que c’est une grande perte..

Les couleurs ne font pas de partie de votre travail comme un sujet important, pourquoi?
Chaque certain temps, je pense que j’aimerais travailler avec une couleur, mais toujours je reviens au blanc, noir et gris!! J’adore la pureté et la simplicité des couleurs naturelles des matériels. Je suis plus intéressée à expérimenter avec textures qu’avec couleurs. Peut être que tout ce qu’est autour de moi, ce sont des tons éteints générés par la lumière du nord.

Pour les bowls « lave », comment est-ce que vous faites ce finition et le contraste des deux couleurs, celui-là du fond et celui-là du finition?
Je travaille dans un corps en argile noire, et j’expérimente en ajoutant des matériels organiques à l’émaillé blanc, comme sciure, des feuilles de thé, des grains de café.

Où pouvons-nous acheter vos pièces?
Tout de suite, je vends à travers de notre magasin à Vancouver, et un magasin à Londres, appelée Mouki.

Vous créez dans vos objets des textures irrégulières qui lui donnent une touche spéciale, il paraît comme s’ils changeaient la peau, quelle est votre intention?
J’adore les textures créées d’une manière naturelle. L’écorce tombée, les coquilles érodées, la surface des cailloux. Dès que l’argile existe dans la terre, elle se prête à beaucoup de textures. Je suis plus intéressée pour les objets qui montrent l’espace négatif (à travers de ses formes) et les ombres comme sur sa fonctionnalité.

Sur quoi vous inspirez-vous?
Ma mère, toujours! Lucie Rie a toujours été ma favorite, ainsi que beaucoup de céramistes Japonais. Je me sens très près du concept de wabi-sabi.

Vous pensez à une idée, vous faites un croquis, ou c’est quand vous êtes en train de travailler avec l’argile quand les idées surgissent?
Normalement, je ne fais pas de dessine. Je suis en train de travailler dans des dessins pour des lampes, et j’ai fait des dessines. Normalement, je travaille et ça dépend si je me sens bien avec lui, ou je cherche les objets dont nous avons besoin!

Pour qui fabriquez-vous ces pièces? Vous imaginez le client final?
Je suis égoïste, je fais les choses pour moi, les choses que j’aimerais avoir et voir. Je ne suis pas de céramiste de grande production, parce que je n’ai pas la discipline pour faire quelque chose plusieurs fois. J’ai une courte période d’attention et parfois, je fais une petite série d’un objet, jusqu’à ce que l’idée suivante surgisse. Je viens de commencer à faire une vaisselle, c’est dur pour moi, mais c’est bien pour moi !

Raconte-nous comme c’est un jour normal dans votre studio…
Nous avons aussi un café, et un enfant de 4 ans, ainsi que mes jours s’adaptent en dépendant dont il surgit. Aujourd’hui, j’allumerai le four, et j’enfournerai de la céramique. Peut-être que j’obtienne quelques prototypes des lampes. Je suis en train de commencer dans cela, donc j’expérimente avec de la porcelaine et des argiles grises. Tout de suite, je dois aller prendre Lola au ballet.

Faites-vous une marque pour reconnaître vos dessins?
Non, mais réellement je devrais.

Vous dédiez du temps aux publications ou d’autres médias pour vous faire connaître et augmenter des ventes, ou vous avez quelqu’un qui vous aide?
Non, je suis seule dans cela. J’ai eu de la chance, parce qu’avec le succès de notre café, je l’ai utilisé pour faire de la publicité de mes céramiques. Le bouche-à-bouche et Internet ont été les médias les plus puissants.

Qu’est-ce qui est le plus difficile de votre travail?

Le plus difficile pour moi est le temps. La céramique est exigeante et tout a à voir avec le temps. Je perds beaucoup dans le processus de séché, parce que je suis occupée dans le magasin, ou je me fais d’autres choses. Aussi, la régularité est trompeuse, Je suis très mauvaise de noter, tel que parfois je fais un émaillé impressionnant, mais je ne peux pas le répéter parce que je ne rappelle pas que j’ai mis dans!

Qu’est-ce qui vous plairiez le plus pour votre travail?
J’imagine que plus de la régularité et plus de temps!

Qui a été votre grand succès jusqu’aujourd’hui?
Ça dépend, j’avais l’habitude de faire les bols noirs, mes très peu de gens étaient intéressés dans ceux-ci, mais maintenant, tout le monde les veut.

Quel serait le projet de vos rêves?
Je veux créer un atelier dans le champ, et envoyer mes objets par tout le monde. Après, dessiner un hôtel, et après, ouvrir un magasin avec des produits manufacturés, et après ….

Qu’est-ce qui est la beauté pour vous?
La beauté est subtile, textural et authentique. Je crois que je sens la beauté dans les choses quand je les regarde plus.

Un conseil?
C’est difficile! Être sincère avec votre esthétique, et n’essayez pas de vérifier ce que les gens veulent. Vous vous rendriez fou.

Et finalement….. son « « mdby paper image »….