En 2006, João Bruno a quité son métier, en abandonnant des technologies, et en se mettant en plein au monde artisanal, avec la laine comme protagoniste principal. Son entreprise, ÀGUA DE PRATA. Nous vous montrons son travail et sa forme de voir son travail et la vie à travers de la couleur.

Vous êtes gradué dans les Communications. Comment cette activité artisanale est-elle née?
C’ est vrai, je suis gradué dans les Communications et jusqu’à 2003, j’ai travaillé comme journaliste de télévision. Depuis 2003, j’ai commencé un projet de communication, mais il ne s’est pas développé comme j’attendais. En 2006 j’ai abandonné l’idée de mon affaire, et j´ai commencé à chercher un travail. Dans cette époque¬-là, j’avais assez de temps libre et ainsi c’est comme tout est né. Je ne l’attendais pas, il est simplement arrivé. Un ami m’a donné une chaise vieille et brisée et je l’ai réglée. J’ai décidé d’utiliser de la laine parce que j’ai toujours eu, depuis un enfant, une relation spéciale avec ce matériel – ma mère était maîtresse mais elle avait l’hobbie de réaliser des tapis traditionnels en laine Arraiolos, la même laine de mes oeuvres, mais beaucoup plus résistant. Et après, étais seul moi, la chaise et la laine….. Je suis resté très content par un résultat obtenu et en même temps, j’ai decouvert que j’étais fatigué de mon travail de journaliste; à ce momento-là je me suis rendu de ce que je voulait faire dans l’avenir sans aucun doute.

Vous avez- vous désespéré ?
En étant sincère, parfois ce n’est pas facile. Non le travail, mais la vente est compliquée, et c´est la chose unique que je fais pour vivre. Ce n’est pas facile, au moins au Portugal. Mais j’essaie de ne pas penser beaucoup à tous les problèmes et je me concentre à mon travail, parce que je suis convaincu de ce qu’un jour tout sera différent.

comment obtenez-vous l’argent pour financer vos projets ?
Au commencement, j’ai obtenu un microcrédit. Je dépends actuellement des commandes que je reçois, par consequent, je seulement investis quand je peux.

Lesquels ont été les meilleurs et les pires moments de votre vie professionnelle ?
Jusqu’à présent, le meilleur moment a été avoir été trouvé sur Internet en Italie et par cela, j’ai été invité pour représenter le Portugal durant la Semaine du Dessin à Palerme en 2009.
Un autre grand moment a été quand j’ai collaboré avec l’Hôtel Boutique à Évora, où j’ai réalisé une dépêche de la décoration de l’hôtel.
Le pire moment a été l’année passée, quand j’ai eu à laisser mon atelier, le lieu où tout mon travail a commencé.

Avez-vous eu un mentor qui vous a appuyé et guidé ?
Non, je suis seul depuis le commencement.

Qui est la philosophie de votre entreprise ?
C’est Créer des objets nouveaux et originaux et attirer attention des gens sur l’importance des choses simples.

Qu’est-ce c’est la beauté pour vous?
La beauté est la chose la plus importante pour moi, comme inspiration et dans la vie. La beauté peut être simple comme l’aube, la nature ou plus important, l’architecture. J’ai besoin d’être entouré de la beauté et je l’essaie … en la créant d’une manière. Ça me fait sentir bien et de cette façon, je crois que j’exprime la beauté à travers de mon travail.

Comment est-il votre jour de travail?
Je m’éveille très tôt pour mettre la lumière du matin à profit. Je ne travaille presque jamais par la nuit, seulement si c’est nécessaire. Normalement, si j’ai une commande, je travaille à lui, mais si je n’ai pas de commandes à réaliser, je passes beaucoup de temps dans le jardin ou en construisant des objets dans ma nouvelle maison.

Le plus difficile de votre travail ?
Mon travail ne me semble pas compliqué. De temps en temps, les gens me le demandent, et je leur réponds que réellement, c’est très facile. Bien sûr, il porte du temps, de la patience et sans doute, de la expérience.

Ce quoi qui vous plaît le plus de votre travail ?
L’idée de créer quelque chose avec mes propres mains

Où avez-vous appris à assembler les matériels que vous utilisez et où vous les trouvez ?
Je suis un artisan autodidacta et un dessinateur. Chaque chose que je fais, c’est le résultat de mon expérience.
La laine que j’utilise l’a directement achetée à la fabrique. Sur d’autres matériels, ça dépend. Dans mes oeuvres, si j’ai besoin d’une structure en bois, je travaille directement avec mon charpentier, et le même avec d’autres professionnels, par example, quand j’ai besoin des cadres en métal. Je cherche continuellement des objets et les meubles antiques qui peuvent être recyclés et parfois, je trouve quelque chose dans les ordures.

Comment un objet prend-il une forme ? Depuis un objet dessiné ou directement au contact avec les matériels et les instruments ?
Je seulement dessine les objets quand je crée de nouvelles structures, mais je ne dessine pas l’ impression. Le travail avec la laine est fait directement, c’est beaucoup plus amusant. Il me semble heureusement très facile d’imaginer le résultat final. Quand je vois un objet, par exemple, déjà je le vois achevé.

Quelle est la raison par laquelle vous utilisez beaucoup de couleurs ?
Les fortes couleurs me plaisent et je crois qu’elles sont très importantes. Dans le monde du dessin et en particulier, du dessin d’intérieur, tout est si propre et avec les couleurs blanches, noires, grises … .. parfois il est ennuyeux. Je suis un défenseur de la couleur. Nous avons à mettre une couleur à nos vies.

À travers de quels mots définiriez-vous votre manière de combiner des matériels et des techniques traditionnelles avec le dessin?
De l’innovation, de l’originalité, de la simplicité et de la beauté.

Quel serait votre projet idéal ?
Participer depuis le commencement à un projet de dessin d’intérieur pour un hôtel ou un espace public.

Lequel a été votre grand succès ?
L’hôtel à Évora que j’ai déjà mentionné, et je dirais que mon grand succès est que mes objets sont dans beaucoup de pays.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu ? Et avez-vous un conseil pour celui qui voulez créer une affaire ?
Une fois, quelqu’un m’a dit que laisser le journalisme avait été un geste vaillant et que cela était une inspiration pour plusieurs et par cela, je devrais être très fière et rester avec mon travail. Ce que je peux dire, c’est que nous ne devons jamais cesser de rêver.